Numfor Meyanwi, Etudiante en Journalisme de Paix, Master 1
J’ai choisi le journalisme de paix parce que je souhaitais transmettre l’information qui apportera de la paix aux cœurs et contribuer au développement durable des communautés souffrantes. Une situation qui a attiré mon attention était celle du désert qui s’approche rapidement dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun et qui rend difficile l’accès à l’eau potable des habitants.
Samson Websi, étudiant en master I, Journalisme de la paix.
Chaque fois que je vois des titres des journaux sensationnels et écoute des programmes radiophoniques passionnants ou même des débats télévisés au Cameroun, je ne peux pas m'empêcher de penser que la Radio Mille Collines est accusée d'être à l'origine du génocide rwandais de 1994. Je me demande parfois si le journalisme ne peut être pratiqué autrement que de promouvoir la xénophobie et l'incitation à la haine. Voilà comment j’ai développé cette passion pour le journalisme de paix qui m'a finalement conduit à l'UPAC
L’Université Protestante d’Afrique Centrale (UPAC), dans sa longue histoire de plus d’un demi-siècle, a connu des générations d’étudiants et de personnels venus de tous les continents. Certains d’entre eux comme moi sont passés des bancs d’étudiants au statut d’enseignant dans la même institution mais à des époques différentes. A chaque étape, quelques souvenirs à partager restent dans les mémoires.
1977 à 1980 : L’étudiant passionné de communication
Je faisais partie de ces jeunes pasteurs de l’Eglise Protestante Méthodiste du Benin qui, à l’époque ne concevaient pas que le ministre de culte ne soit formé que dans le domaine de la théologie. C’est ainsi que poursuivant mes études théologiques à la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé, j’ai entrepris d’avoir une formation en communication.
Biaka Stanislas Danielle – Master 1 Journalisme de paix
Depuis toute petite mon ambition a toujours été d’être une journaliste. Cependant, ce rêve s’éteint petit à petit après que mes parents demandent plutôt que je fasse le tourisme. Néanmoins après ma licence, j’ai voulu m’engager à trouver une filière, un mélange de communication et développement. Pendant ma quête, le journalisme de paix attire mon attention. Bien que je ne maitrise vraiment pas au début de quoi il s’agit, je décide de me lancer.
Etant originaire de la province du Sud Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, un pays qui a traversé plus de deux décennies les conflits et les guerres à répétition : des conflits fonciers, des conflits de pouvoir, la violence sexuelle utilisée comme arme de guerre, des conflits du leadership politique et religieux. Un pays où le métier du journalisme s’attache plus sur la propagande, sur les élites et sur la victoire.
COOPERATIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES
L’UPAC est ouverte sur le monde pour faciliter la mobilité académique de ses étudiants et enseignants, mais aussi pour le partage d’expériences diverses.