Le « vivre-ensemble » selon les auteurs, est une préoccupation relativement récente dans l’Afrique contemporaine en effet, la globalisation et la libéralisation de la vie associative dans les années 1990, dans un contexte de manœuvres des ex-puissances coloniales pour constituer des nations hétérogènes, ont laissé des séquelles dans la cohabitation entre différents groupes ethniques. La crise dite « anglophone », qui en est une illustration, révèle les difficultés à construire une véritable nation camerounaise. Le triste souvenir du génocide rwandais est encore si vivace pour rappeler la fragilité de notre vivre ensemble devant l’échec des écoles africaines à forger un socle fort de tolérance, de respect et de l’acceptation de l’autre, des théologiens africains montent au créneau pour proposer des réflexions pertinentes en vue de refonder l’espace social commun, pour un meilleur vivre ensemble.